Ingrédient

Huile de graine de Camelina sativa

Camelina sativa

Injustement oubliée à travers l'histoire, l'huile de graine de Camelina sativa doit faire son comeback dans nos cosmétiques (et notre cuisine) !

D'où nous vient cet ingrédient ?

Nous achetons cette huile à un producteur allemand, qui a reconverti la ferme traditionnelle de son père en site de production d'huiles végétales avec certification bio.

Quels avantages pour la planète ?

Notre fournisseur assure une rotation entre différentes cultures et mélange différentes espèces sur un même site, afin que ces plantes puissent s'aider mutuellement. Par exemple, la Camelina sativa produit des fleurs qui attirent les insectes pollinisateurs ; elle assure aussi une compétition avec les herbes envahissantes, ce qui permet d'éviter l'utilisation d'herbicides. Autre exemple, nous achetons aussi à ce producteur de l'huile de soja, or le soja est une plante qui améliore la qualité des sols.

Notre fournisseur souhaite développer la biodiversité dans sa région en testant d'anciennes et nouvelles cultures et en encourageant les autres fermes locales à diversifier leurs cultures, à l'opposé de la monoculture du maïs typique de la région. Il a ainsi acquis une bonne réputation dans sa communauté. Sur ses propres cultures, il n'utilise pas de pesticides, et encourage les autres exploitations agricoles de la région à faire de même. 

Quels avantages pour votre peau ?

• Nourrissante et apaisante, grâce à sa forte teneur en acides oléique (omega-9), linolénique (omega-6) et α-linoléniques (omega-3).
• Cette huile est aussi riche en antioxydants comme le tocophérol (vitamine E), réputés pour aider la peau à préserver santé et vitalité en combattant le stress oxydant.

Histoires d'ingrédients

La cameline (Camelina sativa), aussi surnommée "lin bâtard", est une plante autrefois très cultivée en Europe, dont la culture s'est atténuée au XXème siècle. Très appréciée des Celtes, l'huile issue des graines de cette plante est l'une des plus anciennes huiles végétales consommées par l'être humain, au moins dès l'âge du Fer. Elle tient sa saveur verdoyante de la famille des Brassicaceae (anciennement connue sous le nom, de crucifères), qui inclut aussi, entre autres, le chou et le brocoli.