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Alternatives naturelles aux microplastiques

En France, la loi Biodiversité interdit les microbilles dans les produits cosmétiques depuis janvier 2018 (elle a d'ailleurs rapidement été suivi par le Royaume-Uni le [09/01/18]). Les entreprises ne sont plus autorisées à fabriquer des produits contenant ces minuscules particules de plastique, tristement célèbres en tant que substance polluante pour les océans.

Les microbilles sont un type de microplastique spécifique ; elles se présentent sous la forme de minuscules billes de plastique, et sont très utilisées dans les produits d'hygiène personnelle tels que les exfoliants ou les pâtes dentifrices.

"Partout dans le monde, des milliards de minuscules particules de plastique s'accumulent dans les océans, les lacs et les estuaires, menaçant la faune et la flore marines tout en s'infiltrant dans la chaîne alimentaire. Les microbilles utilisées dans les exfoliants, les gels douche et les dentifrices font inévitablement partie de ce problème de pollution par les plastiques. Une seule douche peut rejeter jusqu'à 100 000 particules de plastique dans les océans", explique Mary Creagh MP, membre du Comité d'audit pour l'environnement du Parlement britannique.

Pour avoir une peau rayonnante et revitalisée, pas besoin de microplastiques ! Chez Lush, nous utilisons des alternatives naturelles et biodégradables dans tous nos exfoliants visage et corps. Consultez la liste des ingrédients à l'arrière de votre pot noir : vous n'y trouverez aucune microbille, mais plutôt des haricots azuki, du sel marin, de l'extrait de racine de bambou, et bien d'autres ingrédients naturels bienfaisants.

Du plastique dans l'estomac des oiseaux

L'idée de commander un plat contenant du plastique dans votre restaurant préféré semble absurde. Pourtant, c'est une réalité dont souffrent les oiseaux et autres animaux marins partout dans le monde.

Le docteur van Sebille, de l'Imperial College London (Royaume-Uni), a étudié l'effet des plastiques sur les oiseaux, notamment les oiseaux marins : "Nous avons découvert que 80% des espèces d'oiseaux marins ingéraient du plastique, et que la quantité de plastique contenue dans l'estomac d'un oiseau marin typique peut aujourd'hui représenter jusqu'à 10% de son poids."

Selon le Grantham Institute, un groupe faisant également partie de l'Imperial College London, rien qu'en 2010, 4,8 à 12,7 millions de tonnes de plastique ont pénétré les océans.

Le plastique est apprécié pour sa durabilité et sa résistance. C'est son plus grand atout, mais aussi son plus gros défaut. À mesure qu'il se fragmente et se décompose en petites particules, sous l'effet des rayons UV ou d'une dégradation chimique ou mécanique, le plastique transforme les océans en une sorte de soupe aux microplastiques qui englobe toute la planète. Ces microplastiques sont ingérés par les animaux marins ; leurs effets à long terme n'ont fait l'objet que de très peu d'études à l'heure actuelle, et restent donc très peu connus.

Selon le GESAMP (Groupe mixte de spécialistes chargé d'étudier les aspects scientifiques de la protection de l'environnement marin), l'impact potentiel des microplastiques sur les organismes marins inclut notamment des effets physiques, tels que l'obstruction ; des effets chimiques liés au transport de substances chimiques toxiques ; des problèmes de santé ; un impact sur la population et les écosystèmes ; et la dispersion de pathogènes dangereux.

Les alternatives

Tandis que d'autres marques de cosmétiques sont passés des exfoliants traditionnels aux microplastiques, les inventeurs de produits Lush découvrent de plus en plus d'alternatives biodégradables.

La nature prodigue toutes sortes de solutions bienfaisantes pour exfolier le visage et le corps : les noix et les amandes, par exemple, peuvent être moulues pour être utilisées dans des produits ; la poudre de pierre ponce est excellente pour les parties du corps où la peau est plus dure ; le sucre en poudre permet d'exfolier les lèvres en douceur tout en y laissant un goût agréable.

Les microbilles cosmétiques ne représentent peut-être qu'une petite partie des microplastiques qui pénètrent dans les océans (0,01% à 4%), mais le Comité d'audit pour l'environnement du Parlement britannique insiste sur le fait qu'"elles constituent un problème environnemental inévitable, et sont la source de microplastiques la plus connue scientifiquement".

Pourquoi ne pas commencer par nous pencher sur ce problème ?

Source : Rapport du Comité d'audit pour l'environnement du Parlement britannique

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