Nos produits sont non testés sur les animaux

Nous combattons les tests sur les animaux depuis l'ouverture de notre première boutique, et ce combat continue aujourd'hui.

Chaque fois que vous achetez un produit cosmétique, vous payez aussi pour les tests auxquels il est soumis, et nous ne souhaitons financer aucune forme de cruauté envers les animaux avec votre argent. Les tests sur les animaux sont une science cruelle, et leurs résultats ne sont pas pertinents pour les êtres humains.

Notre position

Pour assurer leur sûreté et leur efficacité, nos produits sont testés soit sur des êtres humains volontaires (de vraies personnes), soit via des méthodes de tests in vitro, mettant à profit la culture de cellules humaines et la microbiologie. Cette dernière méthode assure qu'au lieu d'être testés sur des animaux, nos produits sont testés via des méthodes à la pointe des progrès scientifiques, grâce à l'avant-gardisme de notre partenaire XCellR8, un laboratoire de tests in vitro sans aucun recours aux animaux. XCellR8 faisait partie des lauréats 2012 du Lush Prize, notre prix bisannuel destiné à récompenser les projets responsables d'avancées majeures contre les tests sur les animaux. Pour en savoir plus, regardez cette vidéo.

De plus, nous n'achetons aucune matière première à des entreprises qui pratiquent des tests sur les animaux, pour quelque raison et à quelque niveau que ce soit.

Nous achetons nos matières premières uniquement à des entreprises qui signent une déclaration confirmant qu'aucune de leurs matières premières n'est testée sur des animaux actuellement, et qu'elles ne projettent pas de le faire dans l'avenir. Ainsi, nous nous assurons que l'argent dépensé par Lush ne va jamais à des entreprises qui pratiquent des tests sur les animaux.

Nous n'appliquons pas cette exigence seulement aux matières premières spécifiques que nous achetons à ces entreprises, mais bien à toutes les matières premières que l'entreprise utilise. Par exemple, si nous souhaitons acheter de la glycérine à une entreprise, et que cette glycérine n'est pas testée sur les animaux mais que d'autres matières premières de cette entreprise le sont, nous ne pouvons pas lui acheter cette glycérine, ni aucune autre matière première. De même, si l'entreprise teste sa glycérine sur les animaux strictement à des fins alimentaires, même si nous souhaitons l'utiliser strictement à des fins cosmétiques, nous ne pouvons pas l'acheter à cette entreprise.

Cette politique nous garantit que les bénéfices que les entreprises fournisseuses de matières premières font grâce à nous ne serviront jamais à financer des tests sur les animaux. Elle nous garantit que nous ne ferons jamais affaire avec des entreprises dont la position éthique s'oppose à la nôtre, et dont les pratiques sont, à nos yeux, inacceptables et contraires à nos valeurs.

Comment nous défendons le changement

De nombreuses organisations de protection animale reconnaissent la force de notre politique contre les tests sur les animaux, et comptent Lush parmi leurs listes d'entreprises cruelty free, même quand notre politique ne suit pas nécessairement point par point certaines normes pré-établies. Toutefois, comme aucune autre entreprise n'applique une politique identique à la nôtre, Lush est souvent omise des listes d"'entreprises cruelty free", simplement parce que les organisations qui compilent ces listes ne comprennent pas notre politique, ont des normes très spécifiques auxquelles nous ne correspondons pas à la lettre, ne listent que les entreprises qui ont versé de l'argent pour un certain label, ou ne sont pas d'accord avec nos méthodes pour parvenir à un avenir sans tests sur les animaux.

En nous tenant strictement à notre propre politique, nous avons moins d'options en termes de sourcing de nos ingrédients que la plupart des entreprises. Mais Lush suit cette politique depuis sa création et cela démontre, à nos yeux, qu'il est possible d'inventer, de fabriquer et de commercialiser une large gamme de produits cosmétiques sans aucun test sur les animaux.

Cela souligne aussi le fait que certaines entreprises cosmétiques choisissent de déclarer qu'elles testent leurs produits sur les animaux seulement parce qu'elles y sont obligées par la loi, alors que ce n'est pas vrai dans les faits.

Pourquoi la législation REACH nous pose problème

Nous faisions déjà campagne contre la législation REACH (Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques) de l'Agence européenne des produits chimiques avant même son entrée en vigueur, car, comme de nombreux groupes de protection animale, nous nous inquiétions de l'augmentation conséquente des tests sur les animaux que cette législation entraînerait.

Malgré nos inquiétudes, la législation a été approuvée en 2007 et est actuellement en vigueur dans à travers l'Europe (y compris au Royaume-Uni malgré sa sortie de l'Union européenne, depuis le 1er janvier 2021).

Bien qu'il soit possible de rester réellement cruelty free tout en respectant les strictes normes de sécurité légales, cette nouvelle législation encore plus exigeante fait que les entreprises qui nous fournissent nos matières premières risquent d'être encore plus à risque de recourir à des tests sur les animaux via des tiers.

Pour en savoir plus sur ce problème, nous vous invitons à regarder cette vidéo, qui explique pourquoi la législation REACH nous inquiète en ce qui concerne les tests sur les animaux, et pourquoi les consommateur·rice·s devraient avoir connaissance de cette législation pourtant si peu connue.

Notre passé, notre présent et notre avenir

L'équipe fondatrice de Lush travaille dans l'industrie cosmétique depuis les années 70, et milite depuis cette époque contre les tests sur les animaux. Elle a été très impliquée dans la sensibilisation du public à la problématique des tests sur les animaux, et a eu une influence majeure sur la politique de The Body Shop, marque pour laquelle elle a inventé et fabriqué des produits dans les années 80.

Mais au fil du temps, notre équipe fondatrice a ressenti que ce n'était pas suffisant. Les entreprises fournisseuses de matières premières continuaient de tester sur les animaux et ne semblaient pas considérer les politiques en place comme une incitation suffisante à arrêter. À l'époque, les réglementations globalement acceptées par nos entreprises partenaires étaient la règle de la date limite ("Fixed Cut-Off Date"), à partir de laquelle une entreprise ne peut plus acheter de matières testées sur les animaux, et la règle des 5 ans ("5 Years Rolling Rule", en faveur de laquelle l'équipe fondatrice de Lush a eu une grande influence), selon laquelle une entreprise peut signer une déclaration comme quoi une matière première n'a pas été testée sur les animaux au cours des 5 dernières années, signifiant que cette matière première pouvait être achetée par une entreprise cosmétique. Mais ces règles ne nous permettaient pas complètement d'éviter qu'une entreprise puisse faire des bénéfices tout en continuant à tester sur les animaux. Notre équipe fondatrice a donc pris la décision d'abandonner ces règles, et de revoir ses exigences en fonction de ce qu'elle souhaitait réellement accomplir. Elle a défini les objectifs clairs et simples suivants :

Plus aucun test sur les animaux.

Faire en sorte que les entreprises fournisseuses de matières premières changent la façon dont elles testent leurs matières premières.

Faire en sorte qu'aucun argent ne va aux entreprises qui continuent de tester sur les animaux.

Cette politique a été lancée en juin 1993, à l'époque de l'entreprise qui a précédé Lush, Cosmetics To Go. Lush a ensuite été fondée en 1995, ce qui signifie que l'entreprise a commencé son existence avec cette politique déjà en place, et n'a jamais cessé de l'appliquer depuis.

Lush continue de se battre pour un avenir où plus aucun animal ne sera menacé par les tests, et que des lois seront en place partout dans le monde pour les protéger.