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Le maquillage sans emballage, c'est possible ?

Lush présente une nouvelle gamme Maquillage qui prend soin de la peau, combat les tests sur les animaux et soutient directement les petites communautés, le tout en répondant aux exigences de toute gamme de maquillage... À une exception près : pas d’emballages superflus.

En France, le taux de recyclage des déchets ménagers et assimilés est actuellement en hausse : environ 40% en 2015 contre environ 25% dix ans plus tôt, selon les statistiques d’Eurostat. Ce chiffre reste toutefois peu élevé par rapport aux “bons élèves” du recyclage européens tels que l’Allemagne et l’Autriche, dont le taux de recyclage des déchets municipaux avoisine les 60%.

En outre, ces chiffres ne soulèvent qu’une partie du problème. Les emballages en plastique font partie des emballages les moins recyclés en France, avec un taux de recyclage de seulement 23% en 2011. Ce chiffre est particulièrement alarmant compte tenu de la quantité de plastique que nous produisons : selon une étude de la revue américaine Science Advances, si le rythme actuel persiste, il y aura 12 milliards de tonnes de déchets plastiques à la décharge ou dans la nature d'ici 2050. Même les sachets de thé contiennent du polypropylène, un thermoplastique qui leur permet de maintenir leur forme ; la plupart des marques populaires de sachets de thé ne sont donc biodégradables qu’à 70-80%. Chaque année dans le monde, 8 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les cours d’eau, ce qui équivaut à y déverser un camion à ordures par minute. Même dans une réalité où les microbilles sont interdites et où les sacs en plastique ne sont plus distribués gratuitement, les prédictions supposent que ce chiffre aura doublé d’ici 2030, et quadruplé d’ici 2050. Cette même année, selon la fondation Ellen McArthur, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans.

C’est là qu’intervient Rowena Bird, co-fondatrice et inventrice de produits Lush passionnée de maquillage.

Rowena garde son maquillage dans sa salle de bain. Elle se maquille le matin, puis ne se regarde plus de la journée. Bien sûr, elle aura peut-être besoin de retoucher son rouge à lèvres quelques heures plus tard, mais elle n’aura pas besoin de miroir pour le faire. “J’y suis tellement habituée que je l’applique sans regarder”, admet-elle.

Certaines personnes ne supportent pas l’idée de se maquiller sans se regarder dans un miroir. Pour Rowena, ce n’est pas un problème ; cette passionnée de maquillage autoproclamée, devenue experte dans le domaine, a déjà inventé notre gamme Emotional Brilliance et d’autres produits innovants tels que les Blocs à lèvres (comme Shades of Gold, Frankincense & Myrrh, qui faisait partie de notre gamme de Noël 2017). Rowena peut passer des heures au rayon maquillage, considère qu’un nouveau rouge à lèvres est le meilleur moyen de se remonter le moral en cas de coup dur, et a tendance à éviter les teintes rouges. “Peut-être que je n’ai pas encore trouvé le rouge qui me convient”, s’interroge-t-elle.

Concernant les produits qu’elle a inventés pour Lush, Rowena préfère n’imposer aucune règle : “Peu importe comment on les utilise, du moment qu’on les apprécie.”

En revanche, Rowena est fermement convaincue que notre rupture avec la surconsommation des plastiques doit aussi passer par les maquillages que nous achetons. Plutôt que de maquiller une triste réalité, pourquoi ne pas changer les choses en commençant par notre maquillage ? Cette idée est devenue le fil rouge de la nouvelle gamme de maquillage Lush : pouvons-nous créer des produits solides, avec aussi peu d’emballage que possible, tout en continuant à offrir à nos clients un choix varié ?

À cette question, Rowena répond oui, de tout cœur ; mais sa solution se décline en deux étapes.

Tout commence par la façon dont les produits sont conçus. La nouvelle gamme Maquillage de Lush sera aussi nue que possible. S’ils doivent être emballés, cet emballage devra aussi être révolutionnaire : une alternative aux emballages conventionnels qui pourra être compostée, recyclée ou réutilisée (pour le même usage ou un usage différent).

“Mon but est que les produits puissent aussi être conservés sans leur emballage”, explique Rowena. “Imaginons par exemple que nous devons nous débarrasser d’un produit parce qu’il a atteint la fin de sa durée de vie ; nous pouvons jeter le produit sans son emballage, et donc sans jeter aucun plastique.”

Mais si Rowena souhaite faire évoluer la façon dont les entreprises emballent leurs produits, et la tendance des consommateurs à acheter des produits emballés, elle a besoin que les clients se joignent à la révolution.

“Quand j’étais en Norvège, j’ai constaté que les clients locaux apportaient souvent leurs propres tupperwares pour y mettre leurs produits. Ils montrent un excellent exemple. Rapportez vos sacs en papier pour les réutiliser ; si vous achetez un masque frais, apportez votre propre pot et refusez celui que nous vous proposons. C’est un réflexe que j’aimerais voir plus souvent : des clients qui nous diraient “Je n’ai pas besoin d’un nouveau pot” et rempliraient leur propre pot avec le produit”, explique Rowena.

Les communautés derrières les cosmétiques

Le pouvoir transformateur du maquillage – la création d’un look extérieur qui reflète notre for intérieur – nous a inspiré une autre question. Selon une étude menée par ONU Femmes, l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, plus de deux tiers des 796 millions de personnes analphabètes dans le monde sont des femmes, et seules 39% des filles dans les régions rurales reçoivent une éducation secondaire, contre 45% des garçons. Et si les produits de maquillage que vous choisissez permettaient aussi de soutenir les coopératives féminines et de favoriser l’éducation des jeunes filles ?

Notre future nouvelle gamme Maquillage comporte une variété d’ingrédients cultivés et produits à la main par des coopératives communautaires, comme l’huile de noix de coco produite à Nias en Indonésie, dont une partie des bénéfices est consacrée au financement d’un cabinet dentaire et de cours d’alphabétisation dans la région. Rowena apprécie particulièrement que les inventeurs de produits développent des nouveautés contenant ces ingrédients, qui soutiennent des projets communautaires, en particulier le beurre de karité bio et équitable, l’aloe vera, ainsi que les huiles d’argan et de moringa.

“La règle que j’ai donnée aux personnes chargées de la fabrication de ces produits était la suivante : inclure du beurre de karité, de l’huile d’argan, de l’huile de moringa et de l’aloe vera. Chaque produit doit contenir au moins l’un de ces ingrédients (ou les quatre, c’est encore mieux), car chacun d’eux soutient une coopérative féminine ou un projet en faveur de l’éducation des femmes.”

Gabbi Leodolff, Responsable de l’achat des matières premières et des ingrédients synthétiques sûrs chez Lush, a expliqué au magazine Metro UK comment l’un de ces ingrédients, le beurre de karité baratté à la main par les femmes du collectif Ojoba au Ghana, bénéficie aux femmes : “Le collectif Ojoba est une coopérative exclusivement féminine ; les modèles d’entreprise de ce type sont particulièrement importants, parce qu’ils donnent aux groupes marginalisés – comme les femmes – plus de moyens pour prendre de l’avance. Si le groupe comportait des hommes, le système patriarchal traditionnel serait maintenu ; en conséquence, les femmes ne seraient pas valorisées et ne bénéficieraient pas d’une voix unie.”

“Les coopératives peuvent être des véhicules considérables d’inclusion sociale et d’autonomisation économique pour leurs membres. Les femmes du collectif Ojoba ne se parlaient souvent même pas avant de se joindre à la coopérative. Elles progressent maintenant ensemble dans un esprit d’entraide, de communauté et de camaraderie. Les avantages économiques liés ont un impact positif non seulement pour les femmes, mais aussi pour leurs familles et leurs communautés”, ajoute Gabbi.

“Mais nous n’ajoutons pas ces ingrédients dans nos produits juste pour faire un geste pour leurs producteurs”, souligne Rowena. “Nous les utilisons parce que leurs bienfaits pour la peau font toute la différence.”

“Tout le monde y gagne. L’éducation y gagne. Les jeunes filles qui en bénéficient y gagnent. Votre peau y gagne. Lush y gagne également en vendant ce produit, et j’adore gagner !” plaisante Rowena. “Si je suis gagnante et que tout le monde autour de moi est aussi gagnant, c’est parfait !”

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